Des records et des morts.
DES RECORDS ET DES MORTS.
Pour quantifier les progrès des hommes volants, on se mit à mesurer les avancées produites.Très tôt, une notion de record apparut. Issus, pour la plupart des sphères sportives, les pionniers se prêtèrent volontiers à ces exercices imposés. Il parut important à tout le monde de mettre sur des tablettes les résultats des efforts induits. En outre,le public put suivre la progression obtenue et se passionner pour les futures conquêtes qu'annonçaient les journaux et les publicités à chaque prestation des aviateurs. Les prix inventés possédaient cette notion de surpassement, on ne parlait que de records, que d'autres voies à tracer, que de nouvelles villes à relier, si bien que tout concourût à faire progresser le domaine aérien rapidement et de façon très significative.
L'Aéro-club de France imposa quelques dictats en réglementant la marche en avant des améliorations et des prouesses. Que de tels éléments fussent mis sur leur carte de visite n'altéraient en rien la renommée de nos aviateurs, au contraire, les performances allaient suivre et les analystes de tout poil purent se réjouir des tableaux ainsi établis.